jeudi 28 janvier 2010

Zenon - De la grossierté en politique

La lèvre inferieure musclée qui renforce la gueule, le crane hirsute, l'œil torve, la tête engoncée dans son cou et la bouche qui dessine cet odieux sourire maté d'assurance qui se réclame du bon sens... Manquent le filet de bave et la canine sale.

Et ça critique les décisions de justice, méprise l'opposant, invoque des arguments farfelus, déclame des inepties, dénonce les complots médiatiques...

Avec lui le cerbère entre sur la scène politique. On critique son maître, il aboie; on crache sur son maître, il mord; on affaiblit son maître, il devient fou. Cet homme a la rage.

Ce dévouement est contre nature: il sabote sa propre crédibilité personnelle pour le compte de son maitre qui lui laisse les basses œuvres, les mots bas.

Car au fond il dit et on rit.

Frédéric Lefebvre; que vous sabotiez votre honneur vous regarde, mais que vous discréditez la politique avec vos sorties grossières est une insulte au devoir de responsabilité.

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