lundi 8 février 2010

La France sans pétrole par Cosimo



Après être tombé sur ce film pub de Google diffusé pendant le Superbowl, une révélation m'assaillit : oui, même le téléspectateur américain moyen connaît et aime Paris.

Paris, première destination touristique mondiale (25 millions de visiteurs en 2009). On en est fier, mais en réalité cette situation ne nous apporte rien de bon. Je viens certainement de dire une énormité, mais du point de vue du parisien de la rue, qui n'a pas en main tous les chiffres du ministère CHR (café-hôtel-restauration), la plus-value n'est pas flagrante.

Car malgré les revenus générés par ces millions de touristes :
-Nous n'avons pas la ville la plus propre du monde
-Nous n'avons pas la ville la plus moderne du monde
-Nous n'avons pas la ville avec le taux de chômage le plus faible
-Nous n'avons pas non plus la ville avec les musées les moins chers du monde

En revanche oui :
-Nous avons effectivement la plus belle ville du monde
-Nous avons une multitude de monuments indisponibles au parisien (queues interminables)
-Nous avons des dépenses "sécurité touristique" faramineuses
-Nous bénéficions d'un nombre croissant de brasseries à prix attrape-touristes
-Nous avons également la chance de croiser constamment ces gigantesques bus ultra polluants

C'est un constat évidemment simpliste, mais le réflexe de se demander ce que deviennent les revenus générés par cet afflux de touristes est légitime. Ils nous enlèvent les croissants de la bouche. Mais que fait l'identité nationale ?

J'ai hâte de recevoir les programmes pour les élections régionales de dimanche prochain. Si je trouve une réponse au bien-être chancelant des malheureux parisiens intramuros, je vous ferai signe.

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