mercredi 10 mars 2010

CALIGULA-La Mort de Cesar

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Les Césars ! Aaaaaaaaaaaaaaaah les CESARS ! La Grand Messe du cinéma français ! Quelle magnifique soirée Canal Plus nous a donné de souffrir cette année encore !
La magie du 7eme Art dans sa quintessence. Tout y était ! D’abord, l’incapacité chronique de connasses peroxydées en fourreau strassé a lire un prompteur sans avoir la possibilité de raccrocher leur pathétique interprétation du « oh je suis surprise tihi » ou « oh quel honneur tihi » au « coupez ! » salvateur d’un énergumène clappeur a camera ! Puis, la molle tentative désespérée du couple resucé comme un vieux bonbon krema Lemercier-Gad Elmaleh, dont la finesse et la subtilité de « clown triste » parfaitement markété* est a la délicatesse dans le jeu scénique ce que le film Coco était a la célébration de la culture hébraïque. Mais il y avait aussi les faux sourires, la surprise feinte, le déchiffrage statique d’un prompteur usant du calembour gras et lourdaud comme d’un Uzi ou d’un AK47 mal huilé (si seulement…même les discours d’Obama sont plus vivants !). Il y eut un hamster plus siliconée qu’une vallée mammaire en territoire Anderson, verser une larme de crocodile pour dénoncer au Fouquets quelques minutes plus tard devant l’emplumé de Canal Plus que « la violence dans les écoles c’est mal » (oui oui les interviews sont disponibles sur Canalplus.fr) ou bien encore une gentille Marion Cotillard au crêpé brossé de chez Zouari aussi douteux que les positions complotiques de la petite.
Non, je n’en étais pas au premier entracte que j’étais a deux doigts d’atomiser mes deux neurones encore en activité, avachi dans mon canapé douillet avec mon pyjama qui gratouille un peu (c’est du pilou), devant TF1, c’est dire a quel point de désespoir j’en étais rendu pour préférer le lisier a la fange. BREF. Je persistais néanmoins car la Ferme des Célébrités je n’aurais pas résisté et j’aurais balancé le vase de grand tatie dans l’écran plat. ET QUELLE NE FUT PAS ICI UNE IDEE EXCELLENTE. Car il y eut la 4eme minute et 35eme seconde de la vidéo ci-dessus. Le prix du meilleur scenario. Je n’ai pas vu le film, je le dis tout de suite, au cas où vous me taxeriez de partialité. Mais en revanche j’ai vu le réalisateur. Ainsi que le Sens en train de crever, et avec lui, l’élégance, la décence, la classe, l’humilité, le langage enfin tous ces tampax usés de la culture contemporaine qui avec l’honneur, la noblesse et la retenue s’empoussièrent au rebut. Apres une diarrhée multiforme émaillée de « heu » « euh » « euh » que son COLOSSAL orgueil de gauchiste bouffeur de mets gras en 7eme arrondissement l’empêche de raisonnablement qualifier d’imbécilité manifeste, le petit rougeaud à prurit se met à « profiter de cette occasion » pour placer un mot « militant ». 4.35 min « Tiens parlons des sans papier »**. Oui car en plus de la prétention et du dédain dont nous fumes gratifiés pendant les longues minutes d’absence de remerciements de ce crétin, nous allions a présent devoir affronter son « engagement citoyen » celui qu’il doit sans doute échanger avant de se faire barboter le goupillon dans une soirée électorale a Merguez Fauchon des ateliers Garcia quelque part entre le 11eme et le chaos. Et voici comme un pin’s de langage qu’il arbore a présent son discours sur les sans papier en bandoulière de fierté, expliquant que c’est pas bien les sans papiers (oh non non non), et que le gouvernement il faut qu’il les écoute (oh oui oh oui) et que c’est mal de pas être gentil (oh oui oh non). MAIS NON MAIS NON MAIS VRAIMENT ????? NON MAIS SINCEREMENT ???!!!!!!!
Fanny Ardant dans la magnificence d’ennui de sa crinière de grande bourgeoise a la quelle même Zeffirelli tente d’échapper se met alors a acquiescer ouvertement en dodelinant du chef. Merci Fanny, ca manquait d’authenticité du peuple, de vrai conscience ouvrière en support, à présent ca va mieux. Le ministre se renfrogne, ET TAC, voila t y pas qu’il en a eu pour son grade. Satisfait, le tortionnaire du Sens assène un dernier grand coup dans la gueule de la liberté de Ton en affirmant sa « solidarité » avec les gens qui souffrent. Surtout les sans papier. Et puis il s’est arrêté parce que tout de même Dalloyau quand c’est froid c’est pas bon. Et la toute la salle s’est mise a applaudir : BRAVEEEEEEAUX !!! BRAAAAAAAAAVEEEEEAUX !!!!!!!!!!
Nous sommes murs il me semble. Non ?


*Gad Elmaleh : concept marketing de type Vérité si je mens promu Deus ex Machina du « Nouveau Rire Français » par le troupeau d’imbéciles griffonneuses de papier glacé pour pré-ménopausées hystériformes ayant lu un soir d’urgence dans le jeu de Gad, le « désespoir du clown triste », alors qu’il ne s’agissait probablement que d’une poussière dans l’œil globuleux de merlan bleu de l’histrion suscite ou mieux encore simplement l’impression que le dernier « celib’male Alpha » (autre concept propre a la con n as se contemporaine) que sa quarantaine déclinante de journaleuse trop mure lui avait encore permis de mal saillir entre deux portes de cocktail parisien.
**Vous aurez noté au passage le cheminement de son esprit tordu tout de même : il parle de son acteur – qui est le seul a avoir parle correctement et avec cœur de toute la soirée a propos- qui est d’origine algérienne, puis immédiatement sa pensée poursuit sur l’univers carcéral puis glisse ainsi vers les sans papier CLAAAAAASSSE NON ?

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